- Présentation
- 1. Facteurs limitants climatiques
- 2. Facteurs limitants édaphiques
- 3. Connaissance de la diversité génétique
- 4. Croissance et production de bois
- 5. Autres services écosystémiques
- 6. Mise en œuvre sylvicole
- 7. Vulnérabilité aux risques biotiques
- 8. Vulnérabilité aux risques abiotiques
- Recommandation
- Bibliography
Acer platanoides L. - Erable plane
Fiche mise à jour le 07-06-2021
- Feuillus
Présentation
Latin
Nom | Acer platanoides L. |
Taxonomie de GRIN | Acer platanoides L. |
Classification Hillier | Acer platanoides L. |
Vernacular
Nom | Erable plane |
Taxonomie Plant List | Acer platanoides L. |
autre nom vernaculaire | Erable de Norvège |
Aspect général
Il s’agit d’un arbre pouvant mesurer 30 m de hauteur pour 1,3 m de diamètre. L’écorce est fissurée longitudinalement. Les rameaux, opposés, brun rougeâtre, portent des bourgeons rouges. Les feuilles sont simples, mesurent de 7 à 14 cm de long pour 8 à 20 cm de large et sont formées de 5 lobes dont 3 principaux. Leur bord est quelque peu denté et l’apex est acuminé. Le revers du limbe porte des touffes axillaires. Le pétiole renferme un latex. La floraison est sous la forme de corymbes dressés vert jaunâtre apparaissant avant les feuilles. Les fruits sont des samares doubles à ailes quasiment horizontales. L’érable à sucre (Acer saccharum) peut être confondu sur la seule forme du limbe avec l’érable plane mais s’en distingue par ses bourgeons étroits et pointus, son écorce écailleuse, la forme en «U » de ses samares et l’absence de latex dans le pétiole.
Localisation
L'érable plane est présent en Europe, de l’extrême sud de la Norvège à l’Oural, puis jusqu’en Moldavie et à l’Est jusqu’aux montagnes Caucasiennes en passant par le Nord de la Turquie. A l’Ouest, sa limite se situe sur une diagonale reliant le Danemark à l’Ouest des Pyrénées et au Sud jusqu’au Nord de la Grèce en passant par les Apennins. Il existe des populations isolées en Crimée et au Nord de l’Iran. Il est absent des îles britanniques. En France, il est présent à l'état disséminé en montagne jusqu'à 1 500 m (excepté dans les Pyrénées où il est plus rare) et dans les plaines sur une large moitié Est. Il a également été introduit aux États-Unis au XVIIIe siècle et il est aujourd'hui naturalisé dans certaines régions du centre-Est des États-Unis et du Sud-Est du Canada. On le trouve partout dans le monde dans les villes et les villages comme arbre d'ornement et d'ombre.
Aire naturelle de distribution
Climat général dans l'aire naturelle de distribution
A. platanoides se trouve dans une large gamme de climats tempérés. La meilleure croissance se produit lorsque les précipitations annuelles moyennes dépassent 1200 mm et que la température annuelle moyenne est d'environ 12-13°C. Il peut tolérer des précipitations aussi faibles que 600 mm et jusqu'à 1600 mm, et une courte saison sèche de 2 à 3 mois au maximum.Les régimes de précipitations hivernales et bimodales sont tous deux tolérés. Essence collinéenne et montagnarde présente jusqu’à 1 500 m dans le domaine atlantique et continental, dans le domaine méditerranéen seulement montagnarde, il peut atteindre les 1800 m.
1 Facteurs limitants climatiques
1.1 Résistance juvénile aux fortes sécheresses
L'érable plane est pionnier sur les stations présentant une sécheresse estivale en Belgique
1.2 Résistance adultes aux fortes sécheresses
Assez sensible à la sécheresse. Il tolère bien une faible pluviosité estivale, à condition toutefois qu’il y ait une forte humidité de l’air.Il peut tolérer des précipitations aussi faibles que 600 mm, et une courte saison sèche (avec des précipitations <40 mm) de 2 à 3 mois au maximum. Une étude dendrochronologique sur la résistance et résilience à la sécheresse le classe parmi les feuillus les moins résistants mais devant le hêtre.
1.3 Adaptation aux climats déficitiaires en eau
Non renseigné
1.4 Résistance aux fortes chaleurs (canicules)
Il demande de la chaleur en été, mais il supporte mal les les chaleurs estivales extrêmes. En cas de chaleur sèche prolongée, on peut observer des coups de soleil sur l'écorce (Sud, Sud-Ouest) tout comme un dessèchement du feuillage. Les tiges des jeunes arbres peuvent aussi fréquemment souffrir de brûlures dues au soleil, si elles sont soudainement exposées ou non protégées.
1.5 Résistance aux grands froids
Ne craint pas les grands froids. Il est très résistant au froid, tolérant des températures minimales moyennes du mois le plus froid de -12 ºC et un minimum absolu de -25°C dans son aire de distribution nordique. Cependant, il peut s’avérer sensible à des gélivures du tronc lors d’hivers très rigoureux et les jeunes arbres peuvent subir des dommages au tronc en hiver les années où les conditions climatiques sont difficiles au début de l'hiver.
1.6 Résistance aux gels précoces
Assez sensible aux gelées précoces d’automne malgré sa résistance au grand froid , le processus de durcissement au froid a tendance à être lent en automne.
1.7 Résistance aux gels tardifs
Peu sensible aux gelées printanières grâce à un débourrement tardif (dégâts sur la floraison uniquement avant la feuillaison ( fin avril)
2 Facteurs limitants édaphiques
2.1 Tolérance à l'engorgement
Craint l’excès d’eau, en particulier les sols à nappe permanente proche de la surface. Ne se développe pas sur les sols filtrants secs. Il préfère une texture sablo limoneuse (globalement des terres bien aérées) dépourvue d’engorgement. Les sols trop humides ou trop secs sont défavorables aux semis.
2.2 Tolérance au calcaire
Tolère le calcaire actif, qui en faible dose, indique des sols plutôt favorables. Il est un peu plus exigeant du point de vue de la richesse chimique du sol que l'érable sycomore même s’il préfère ceux riches en bases. Sur les sols alcalins, la chlorose se développe parfois en raison d'une carence en fer.
2.3 Tolérance à l'acidité
On le rencontre sur sols à pH acides à alcalins avec un optimum du faiblement acide au neutre (pH idéal de 6 à 8), en particulier sur colluvionnements caillouteux et limons. Il est assez exigeant en éléments nutritifs et se développe moins sur les sols trop acides, d’où une amplitude trophique plus faible que celle de l’érable sycomore
2.4 Tolérance aux sols lourds
Présent sur une grande variété de matériaux: argiles de décarbonatation, colluvions caillouteuses, limons. La texture optimale est argilo-limoneuse, à condition qu’elle n’ait aucune tendance à l’engorgement en eau. Il est donc souhaitable d’éviter les sols mal drainés et inversement ceux excessivement filtrants ou pauvres. Les érables grandissent bien dans les sols profonds et frais, avec des profondeurs supérieures à 50 cm.
Ecogramme
3 Connaissance de la diversité génétique
3.1 Rusticité et plasticité potentielles (déduites de l'aire de distribution)
Grande plasticité, les conditions de l’aire naturelle sont variées et vont des forêts de plaine sous climat océanique dégradé à une large zone d’influence continentale, on le retrouve aussi en altitude à l’étage montagnard.
3.2 Variété du matériel végétal disponible en France
En zone de plaine, il est recommandé d’utiliser des plants issus de peuplements identifiés (étiquette jaune) de la région de provenance APL901-Nord et en montagne ceux de la région de provenance APL902-Montagnes. Absent des arboretums scientifiques ONF, on le rencontre dans une quarantaine d'essais de l'ONF et sur des essais FCBA et CNPF.
Références en France
4 Croissance et production de bois
4.1 Durée de révolution potentielle
Dans une bonne station et avec une gestion appropriée, les cycles peuvent se faire en 40-50 ans pour un objectif de production de bois de qualité.
4.2 Hauteur dominante potentielle à 40 ans
Sur des sites appropriés avec une bonne gestion on obtient des arbres de 18-22m d'hauteur et 40 cm de diamètre en 40 ans. Atteint 30 m à maturité en Belgique entre 50 et 80 ans, produit des arbres moins gros que le sycomore.
4.3 Productivité potentielle
Productivité analogue à l'érable sycomore, présente une des croissances les plus rapides parmi les principales essences feuillues productrices de bois de qualité. Malgré son grand potentiel, cette espèce est souvent gérée comme une essence secondaire ayant seulement un rôle de diversification des forêts. Sa production actuelle reste donc marginale. Croissance initiale forte analogue à l'élanthe.
4.4 Diversité des débouchés potentiels du bois
Bois à grain ondulé et de dureté intermédiaire (645 kg/m3 à taux d'humidité 12%). Son bois est plus dur, plus lourd et son grain est moins fin que celui de l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus). Il est utilisé pour les meubles, la marqueterie, les objets tournés et autres petits articles en bois de spécialité. Grande demande de bois ondulé en ébénisterie, ainsi qu’en lutherie d'instruments de musique (pianos, guitares et violons) étant donné ses bonnes propriétés acoustiques .Il est homogène et employé en menuiserie, parqueterie et tournerie ainsi que tout usage qui requiert une forte résistance mécanique (outillages, instruments de fonderie, les crosses de fusil, rabots, manches, cannes, skis et carrosseries). C’est aussi un très bon bois de feu.
4.5 Intérêt économique avéré global de l'essence
Le bois d’érable a une grande valeur et atteint des prix exceptionnels, notamment lorsque la fibre est ondée. En plus de ses propriétés esthétiques, il se travaille facilement. Le sucre a été fabriqué à partir de sa sève en Norvège et en Suède. C’est un arbre mellifère. C'est un arbre prolifique qui produit du pollen et du nectar, fournissant une précieuse ressource pour les abeilles.
5 Autres services écosystémiques
5.1 Effets sur la qualité de l'eau
Non renseigné
5.2 Limitation de l'érosion des terrains
Son aire de distribution coïncide avec les zones de montagne où le taux d'érosion est élevé. Ses racines adventives peuvent être exploitées pour accroître la stabilité des pentes et atténuer l'érosion. L'espèce montre une grande efficacité contre les chutes de pierres.
5.3 Intérêt paysager et récréatif
Il a été largement utilisé comme arbre d'ornement, d'ombre et de rue en raison de son attrait, de sa couleur et de son feuillage avec sa grande couronne étalée, en combinaison avec sa tolérance aux conditions urbaines. Sa capacité à repousser vigoureusement après la taille le rend apte à être utilisé comme clôture vivante. Pollen à potentiel allergisant modéré.
5.4 Biodiversité associée
C’est un arbre mellifère. Arbre prolifique, il produit du pollen et du nectar et s’avère un précieux fourrage pour les abeilles. Cortège d'espèces associées important.
5.5 Influence sur la qualité des sols
Sa litière produit un humus de qualité.
6 Mise en œuvre sylvicole
6.1 Disponibilité potentielle en graines
Erable spontané, on le trouve dans les catalogues des marchands grainiers et dans celui du service Graines et Plants de l’ONF (tarifs ONF 2018-2019 à partir de 171 €/kg pour les 2 provenances Nord- APL901 et Montagnes- APL902). Il produit des semences précoces, et copieusement à l'âge de 25 ans, généralement avec 11.000 graines par kg et un taux de germination de 70%. Les semences peuvent être hivernées dans du sable. Aucun problème de pépinière n'est signalé.
6.2 Disponibilité potentielle en plants
Il est disponible en pépinières forestières. En 2015 il était commercialisé à 1,14 euros HT pour 500 à 5000 plants commandés en GR 350/400.
6.3 Croissance initiale
La croissance en hauteur peut aller jusqu'à 1 m/an pendant les 10 premières années. Des essais en Grande-Bretagne de dix provenances différentes de toute l'Europe ont fait état de taux de survie de 88-95 % après 8 ans, avec des augmentations de hauteur entre 25-50 cm/an. Des essais aux Etats Unis donnent des croissances initiales analogues à l'ailanthus altissima.
6.4 Rusticité à l'installation
La régénération des érables est facile et même avec des grands plants offre des bonnes garanties de reprise. Cet arbre à croissance rapide est capable de bien pousser dans un large éventail de conditions de sol, d'ombre, de sécheresse et de pollution. Pendant les premières années, un paillis est conseillé au pied des plants pour empêcher la concurrence des herbacées, qui doit être contrôlée, afin qu’elle n’ombrage pas la moitié supérieure des tiges objectif.
6.5 Tolérance à l'ombre
Essence de demi-ombre, tolérant plus l’ombrage dans le jeune âge que l’érable sycomore. Les graines peuvent germer sous couvert dense et se développent rapidement à l'ombre. A l’état adulte, exigeante en lumière pour une croissance optimale, mais l'écorce est sensible à la mise en lumière brusque. Un ombrage modéré et latéral peut même lui être bénéfique, lorsqu’il le protège du vent et réduit l’évaporation. Les érables peuvent être plantés en mélange avec d’autres feuillus précieux.
6.6 Facilité de régénération naturelle
Produit des semences fertiles à partir de l'âge de 25-30 ans environ tous les 1 - 3 ans, aux âges de 40 à 60 ans. Les graines sont des samares ailées dispersées par le vent. Le taux de germination est de 30 à 80 % et semble meilleur sur sol perturbé. C’est une espèce spontanée mais qui s’est naturalisée à la faveur de plantations routières notamment. Il peut coloniser rapidement les milieux favorables. Il s’installe sous couvert et montre un caractère envahissant à l’instar de l’érable sycomore dans différents secteurs forestiers mais à l'age adulte ne se retrouve que en petits groupes ou sous forme d'individus isolés dans les peuplements.
6.7 Propension à ne pas être invasive
Il croît rapidement pendant ses 40 à 50 premières années et est difficile à gérer dans les mélanges avec des espèces moins tolérantes à l'ombre. L'espèce s'est prouvée envahissante en dehors de son aire de distribution d'origine, ou elle rencontre peu d'ennemis naturels et produit des quantités prolifiques de graines qui germent rapidement et atteignent un taux de croissance rapide au détriment de la flore indigène, qui est souvent moins tolérante à l'ombre. Il a envahi les forêts mixtes à feuilles caduques, en particulier sur des sites perturbés dans certaines parties de l'Est de l'Amérique du Nord, ce qui nécessite dans certains cas, des mesures de contrôle mécaniques ou chimiques. Il est considéré comme invasif au Nord-Est des États Unis et particulièrement en Nouvelle-Angleterre, ou il a été largement implanté au milieu du XXe siècle pour remplacer l'orme d'Amérique (Ulmus americana) .
7 Vulnérabilité aux risques biotiques
7.1 Résistance connue aux parasites actuellement présents en France
Il est généralement exempt de maladies graves susceptibles d’affecter l’usage commercial de l’érable. Plus fragiles dans les zones urbaines, où il peut souffrir de différentes maladies causées par une combinaison de stress dus à la pollution, à l'altération du site, au compactage du sol, etc.Les attaques du champignon Rhytisma acerinum, qui provoque l’apparition de taches rondes sombres avec un bord clair sur les feuilles, sont souvent plus spectaculaires que dangereuses (perte de production). D’autres agents comme les pucerons et des insectes défoliateurs Lymantria, Operophtera ou foreurs Cossus, Xyleborus peuvent parfois être observés. Risque émergent : Le longicorne asiatique Anoplophora glabripennis dont les larves tuent l'espèce hôte. Introduit récemment en Europe, cause de graves répercussions économiques, écologiques et esthétiques sur différentes espèces d'arbres feuillus, dont les essences du genre Acer qui sont particulièrement vulnérables.
7.2 Résistance potentielle aux parasites en général
Il est susceptible d’être victime des mêmes ravageurs et maladies que le sycomore et les pathogènes de faiblesse associés aux stress consécutifs, aux sécheresses et canicules en tant que facteurs aggravants (Armillaires, Fusarium, Cylindrocarpon, Stegonsporium pyriforme).La «maladie de la suie» causée par un champignon Cryptostroma corticale est un important agent pathogène commun en Amérique du Nord et en Europe centrale. Cette maladie, favorisée par des périodes chaudes, provoque des dessèchements d’écorce et peut entraîner la mort de l’arbre. Attention, les spores sont susceptibles de provoquer des allergies chez l’Homme. Les champignons du genre Rhytisma infectent les feuilles des érables et affectent leur croissance. Les champignons du genre Verticillium infectent les plantes ornementales et les plantes de pépinière par le système racinaire et provoquent un blocage de la circulation de l'eau vers le feuillage. Il peut également être attaqué par Cameraria ochridella (mineuse du marronnier d'Inde).
7.3 Similarité du cortège parasitaire aire naturelle/France
Espèce endémique. Forte similarité.
7.4 Résistance aux dégâts de gibier
Son écorce est mince pendant de nombreuses années et cela le rend vulnérable au gibier et écureuil. Les principaux ravageurs des semis et des jeunes arbres sont les mammifères herbivores. Des manchons de protection individuelle ou une clôture électrique autour de la plantation protègent contre les dégâts causés par les mammifères.
8 Vulnérabilité aux risques abiotiques
8.1 Résistance aux dégats de vents
Résiste bien au givre, à la neige lourde et au vent grâce à son bon enracinement fasciculé à racines plongeantes
8.2 Résistance et/ou résilience aux incendies
Son écorce ne le protège pas des flammes. Il est facilement endommagé par le feu et la régénération peut être tuée par le feu. Bien qu'étant une essence pionnière il sa régénération après incendie n'est pas garantie.
8.3 Tolérances particulières connues (sel, pollution...)
Il tolère une salinité modérée et la présence de gypse. Il est sensible au sel de déneigement. Il peut aussi survivre sur des sites contaminés par des métaux lourds. Cependant, dans les zones urbaines, il peut souffrir de différentes maladies causées par une combinaison de stress dus à la pollution, à l'altération du site, au compactage du sol, etc.
Recommandation
Espèce produisant du bois de qualité avec une croissance initiale forte. Il montre une certaine plasticité à la sécheresse, améliore les sols, limite l''érosion et favorise la biodiversité. L''érable plane étant une espèce autochtone, il n’est pas invasif en Europe. Il est conseillé d’utiliser du matériel de la région de provenance locale, adapté aux conditions climatiques de la région.
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